Comme c'est encore rare,et pas à
portée de toutes les familles d'en payer le prix,je pense qu'il vaut vraiment la peine de s'y intéresser et de chercher des solutions,modulables suivant les besoins et possibilités de
terrain.
Je ne sais si celà existe encore en France,car dans le temps
et en campagne,il y avait à l'école primaire:les jardins scolaires.
J'en ai vu en Côte d'Ivoire,mais pas très développés.
J'ai donc imaginé qu'on pourrait en créer,avec la participation des enseignants et des parents,en plus de la participation des enfants.
Il s'agirait de faire un jardin potager assorti d'un
mini-élevage. Et comme viande,choisir le cobaye géant,facile à élever,résistant aux maladies,en association avec le lapin.
Que je sache (mais il se peut le contraire), il n'y a pas d'interdit coutumier sur ces viandes-là.
Les mamans seraient "de corvée" à tour de rôle pour la
cuisine (elles décideront ensemble), les papas ou tontons fourniront la base alimentaire : riz /
maïs / et autre à définir avec eux suivant ce qu'ils cultivent.
Les parents payeraient donc la cantine sous forme de service,et pourront y manger aussi.
Les enseignants assureront la surveillance globale et mangeront aussi à la cantine.
Tout le monde est gagnant !
Ainsi les uns et les autres,enseignants et parents, pourront faire mieux
connaissance dans l'intérêt des enfants,ce qui est difficile autrement.
Le ministère de la santé publique aura bien sûr
des contrôles réguliers à faire,et c'est tant mieux..
Pourquoi donc le CUY (le cobaye géant) ? par économie pardi ! Au lieu d'avoir 3 cobayes ordinaires pour faire même pas 1 kg de
viande, avec le "grand frère" qui pèse entre 2 et 4 kg, pas d'hésitation. Moins de cages à faire,elles seront seulement plus grandes.
Pour sa nourriture,les
épluchures de légumes et des fruits,donc pas d'achat de granulés. Il se reproduit bien. La seule question est son adaptation à la chaleur du pays.
Mais ce ne doit pas être un
frein au démarrage du projet,car il y a eu bien d'autres expériences qui ont réussi,même si ce
n'est pas du premier coup.
Au Bénin,il y a des
élevages de cobayes ordinaires qui fonctionnent très bien.
Et la surveillance des élevages (contre le vol surtout)? simple,la plupart des écoles ont à proximité les logements des maîtres,il leur sera
facile de mettre en place un tour de garde entre eux.
Les enseignants doivent être sensibilisés à prendre des responsabilités qui font avancer la population dans le développement,et ne
pas (souvent) attendre un revenu supplémentaire pour tel geste d'utilité publique.C'est vrai que les conditions d'enseignement en Afrique sont loin d'être au top: manque de matériel surtout,et
les salaires insuffisants,ne nous cachons pas les yeux !
De toutes façons,s'il n'y
avait pas d'élèves,il n'y aurait pas d'enseignants,ils ont donc tout intérêt à être solidaires.
Ce projet a besoin d'être
mûri et débattu par les intéressés,et vous qui lisez,n'hésitez pas à donner votre avis! Ensemble nous réussirons à vaincre nos
pauvretés!
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Témoignages du Burkina Faso
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Soeur Clémence nous parle des effets de la crise
« Les bonnes récoltes nous réjouissent mais les denrées de première nécessité restent chères pour le cultivateur
au village et le problème de la faim reste posé. Car il faut de l’argent pour se soigner, envoyer les enfants à l’école, s’habiller. Il vendra son maïs, son mil, son riz pour cela et son
grenier risque de ne pas rester plein longtemps. A la période de soudure entre les deux récoltes, ils n’auront plus rien à manger.
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Voici un témoignage récent qui rejoint nos préoccupations et nos projets de cantines scolaires et de reboisement !
Ajout de décembre 2010
Et voici ce qui se fait à Bamako au Mali en vidéo: