14 octobre 2009
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21:42
J'ai découvert un petit forum sympa où on s'échange sur le Burkina Faso.
L'un des participants a créé une petite association qui a offert une chèvre par femme pour 80 femmes au village de Naponé,province de Sanguié.
Cette province est située en dessous de Ouagadougou et de Koudougou,région très sèche et terre aride.
C'est un élan de générosité qui a motivé ce geste,mais hélàs,il n'y a pas de projet autour et les chèvres sont en divagation.
Nous avons proposé de construire un projet global pour le secteur. On pourrait demander aux villageois de se concerter pour octroyer du terrain pour ça.
Il faudra faire un puits et des haies de pourghère ou jatropha comme palissade d'enclos.Cette plante vit entre 20 et 50 ans! et n'est pas broutée par les animaux.
Il faudra ensemencer le terrain avec une plante que les chèvres aiment comme le niébé par exemple,les haricots pour les hommes, les feuilles et tiges pour les bêtes.Et faire un pâturage tournant.
Quand les chèvres auront "nettoyé" un terrain,celui-ci parsemé de crottes qui servent d'engrais,devra être labouré et ensemencé en maraîchage le temps que les chèvres aient fait le tour des pâturages : il en faut 4, un hectare pour 10 chèvres.
Le puits devra être au milieu et servira l'abreuvoir des animaux,l'arrosage des pâturages,et ensuite pour le maraîchage.
Diviser ce gros troupeau en deux parties de 40 bêtes,et choisir de beaux boucs pour les faire produire de façon à vendre des sujets sains ensuite.Il faut un bouc pour 10 chèvres.Ils ne doivent pas être mélangés à celles-ci,sinon on a des naissances en désordre.
Au contraire,quand on organise la "monte",on peut prévoir quand sortiront les petits et s'organiser en conséquence.
En même temps,on pourrait faire des pépinières d'orangers,arbre robuste pour la reforestation.Les greffer,puis installer au milieu des ruches pour multiplier les fruits,et pour parfumer le miel à l'orange.
Ainsi si le village est bien informé et intéressé,ça ne peut que lui profiter!
Affaire à suivre...
L'un des participants a créé une petite association qui a offert une chèvre par femme pour 80 femmes au village de Naponé,province de Sanguié.
Cette province est située en dessous de Ouagadougou et de Koudougou,région très sèche et terre aride.
C'est un élan de générosité qui a motivé ce geste,mais hélàs,il n'y a pas de projet autour et les chèvres sont en divagation.
Nous avons proposé de construire un projet global pour le secteur. On pourrait demander aux villageois de se concerter pour octroyer du terrain pour ça.
Il faudra faire un puits et des haies de pourghère ou jatropha comme palissade d'enclos.Cette plante vit entre 20 et 50 ans! et n'est pas broutée par les animaux.
Il faudra ensemencer le terrain avec une plante que les chèvres aiment comme le niébé par exemple,les haricots pour les hommes, les feuilles et tiges pour les bêtes.Et faire un pâturage tournant.
Quand les chèvres auront "nettoyé" un terrain,celui-ci parsemé de crottes qui servent d'engrais,devra être labouré et ensemencé en maraîchage le temps que les chèvres aient fait le tour des pâturages : il en faut 4, un hectare pour 10 chèvres.
Le puits devra être au milieu et servira l'abreuvoir des animaux,l'arrosage des pâturages,et ensuite pour le maraîchage.
Diviser ce gros troupeau en deux parties de 40 bêtes,et choisir de beaux boucs pour les faire produire de façon à vendre des sujets sains ensuite.Il faut un bouc pour 10 chèvres.Ils ne doivent pas être mélangés à celles-ci,sinon on a des naissances en désordre.
Au contraire,quand on organise la "monte",on peut prévoir quand sortiront les petits et s'organiser en conséquence.
En même temps,on pourrait faire des pépinières d'orangers,arbre robuste pour la reforestation.Les greffer,puis installer au milieu des ruches pour multiplier les fruits,et pour parfumer le miel à l'orange.
Ainsi si le village est bien informé et intéressé,ça ne peut que lui profiter!
Affaire à suivre...