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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 17:11

Le pays est déjà en voie de devenir comme le Sahel,mais il n'est pas tard pour réagir, en plantant des arbres de façon systématique et profitable à tous.


Nous prévoyons la plantation et l'entretien d'arbres à croissance rapide pour bois de feu et charbon.


Les enfants des écoles pourront participer activement à la plantation et l'entretien de ces arbres, dans le cadre scolaire concernant la protection de l'environnement.


Nous avons prit contact sur place pour connaître la ou les espèces les mieux adaptées au sol ingrat que nous voulons transformer,car il est bien connu que les arbres contribuent à la régulation de la pluie.


Une des conséquences heureuses de ce projet, sera l'amélioration de la terre dans les secteurs concernés,puisque la pluie y sera au rendez-vous.


Le plus judicieux sera de faire ces plantations par roulement de semestres, de façon à instaurer un cycle de pluies,mais aussi de « récolte » de bois.


Nous vous tiendrons au courant de la suite de nos démarches en ce sens.


A vos commentaires....et conseils !

 

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 20:17
Vous avez peut-être déjà vu ce genre de véhicule?

Il y a les motos-taxi (à moteur), et les vélos-taxi à batterie ou non.

En Inde les motos-taxi (Bajaj) sont très utilisés:Et c'est une épidémie dans le monde entier, je n'ai pu choisir une photo tellement ils sont beaux,allez visiter link
Voici celui de Lyon en France







Le hic c'est que ces véhicules fonctionnent souvent avec une batterie rechargeable,ce qui crée une contrainte. Là où ce type de véhicule est répandu,il y a des bornes de rechargement électrique pour les batteries,mais ce n'est pas encore systématique dans toutes les villes de France.

Il fait son apparition à Bordeaux (France) en 2009,la course de 1 km revient à 2 euros maintenant! le voici en vidéo link

Quant à introduire ce type de taxi en Afrique, oui mais alors sans batterie,que ce soit un vélo-taxi naturel ! Il n'y aurait pas de quoi recharger les batteries car il y a toujours des pannes de courant....délestage....

Reste le prix d'achat du vélo-taxi....

Ce serait un bon job à lancer ! et tout-à-fait écolo !

A Bamako  au Mali, il n'y a que le cyclo-ville avec assistance électrique,donc une batterie à recharger,ce qui implique une dépendance financière pour recharger les batteries! de toutes façons,ce n'est pas adapté à l'Afrique.

Comme d'habitude,les Français ne tiennent pas compte de nos réalités africaines,notamment de nos fréquentes coupures de courant,et le fait que les Mairies ne vont pas investir dans des bornes de rechargement qui leur coûteraient plus qu'elles n'y gagneraient!

Quel avenir donc pour des machines électriques dans l'état actuel de nos installations vétustes?


_______________________________________________________________

Suite du sujet
Le vélo-taxi ordinaire le voici :



Le vélo-triporteur ici:





Nous avons demandé à un professeur en ingénierie,des plans de construction pour ces engins,afin que nos mécanos puissent les reproduire (+ de ressources pour eux) et que l'entreprise qui les utilise (job pour les Jeunes) puisse prospérer!




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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 19:07

Handicaps Challenges

 

Contexte:

 

En Afrique,peu de personnes et d'associations se préoccupent des Handicapés.

En Europe,où nous avons le nécessaire et souvent le superflu,nous avons de quoi aider dans divers domaines de la vie quotidienne.

 

Actuellement,la plupart des handicapés sans jambes,se meuvent assis sur une planchette à roulettes,qu'ils font avancer avec les mains!

Ce qui est un handicap pire encore pendant la saison des pluies,où il y a de la boue dans les rues!

Ils sont en outre voués à la mendicité car ils ne vont pas à l'école et sont une charge non-productive pour la famille!

 

Par ce projet,et conjointement au pasteur GUIRA Adama sur place qui les encadre,nous voulons leur redonner la dignité à laquelle ils ont droit.

 

Projet pour Bobo Dioulasso au Burkina Faso

 

Le projet se prolonge par des activités culturelles et professionnelles à mettre en place, et comprend aussi l'alphabétisation pour adultes, ainsi que pour les enfants non-scolarisés ayant dépassé l'âge d'entrer en classe.

 

Il est donc question de fournir pour ce faire le matériel approprié, tels que des fauteuils roulants, des ordinateurs, du matériel scolaire, de l'outillage, des jeux, et tout ce qui peut contribuer à leur épanouissement dans la vie sociale de la ville de Bobo Dioulasso.

 

Le gouvernement burkinabé a mis à disposition pour les handicapés un local en ville.

Nous pouvons leur apporter de quoi se mouvoir de façon plus propre que ce qui se passe actuellement.

 

Nous voulons apporter des fauteuils roulants,pliants ou non,des fauteuils d'aisance,des matelas anti-escarres et tout matériel visant à soulager ces personnes,dont des enfants.

Nous avons récolté ces matériels auprès des entreprises suivantes:

 

  • Ortho 33 à Mérignac (Bordeaux) France

  • Maison de Retraite de St Aubin du Médoc (33)

  • Plusieurs particuliers anonymes en Gironde
  • Des voisins de quartier et des amis

 

 

 


 

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 13:01
Les orphelinats ont tous besoin de lait pour les enfants, c'est évident...
Actuellement, la plupart comptent et survivent grâce à des dons en argent et matériels divers, et par l'envoi (des pays du Nord) de lait en poudre.

J'aime à joindre deux problèmes pour qu'ils se solutionnent l'un l'autre, voici un exemple possible.

Le lait est une denrée très appréciée de tous en Afrique,l es bovins sont gardés par les Peuhls en général. Ils sont en partie la propriété d'individus n'ayant pas l'espace nécessaire pour s'en occuper correctement,et une partie du cheptel appartient aux Peuhls (nomades, dont certains commencent à se sédentariser).Le lait est leur salaire.

Mais comme il n'y a pas de sérieux élevages de chèvres et brebis, ces animaux sont souvent en divagation, car leurs propriétaires n'envisagent pas de dépenser pour leur nourriture, celle de la famille est prioritaire.
L'élevage de ces caprins et ovins est fonction du hasard qui permet ou non d'en vendre de temps en temps, ressource très incertaine.
Personne (à ma connaissance) n'a l'idée de les traire, d'en boire, de transformer et d'en commercialiser le lait.

Comme beaucoup de femmes sont dans des situations finançières difficiles, surtout dans les campagnes, on peut les aider à se constituer en coopérative (mon dada) pour recevoir une petite formation sur l'élevage du petit bétail, la traite, l'hygiène en élevages, la fabrication du fromage (type brousse), ainsi que la commercialisation, et ensuite l'investissement en matériels.
On peut intégrer à la formation des cours d'alphabétisation et autres que nous déciderons en concertation avec les intéressées.

Pendant leur formation, un local sera construit pour le stockage et la transformation du lait, ainsi qu'éventuellement sa commercialisation. Cependant, les marché des villes et des villages sont les plus propices à la vente.
Chacune aura quelques chèvres au départ, à moins qu'elles ne décident ensemble d'avoir un seul troupeau et un tour de garde tournant?

Un pourcentage du lait sera donné en don à l'orphelinat, mais sera insuffisant pour celui-ci. Nous demanderons à diverses instances du pays d'allouer une aide financière mensuelle pour l'achat de la différence, jointe aux dons en provenance de l'étranger.
Car l'orphelinat a des amis, gloire à Dieu qui permet le partage, car "avec Dieu,nous ferons des exploits"(la Bible).

Un projet va être élaboré en ce sens par notre association LE CHOIX, qui en cherchera le financement et le mettra en place dès obtention de celui-ci.
Mais déjà, que celle/celui qui veut s'engager se fasse connaître. Laissez vos commentaires et propositions, merci.
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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 13:34
Je vous recommande pour être au courant régulièrement de ce qui se passe au pays,de vous abonner à www.lepays.bf, le journal sur le Net.

Voici donc l'article qui nous dépeint la situation de cet hôpital avec plus de détails:

Le Pays N°4382 du mardi 09 juin 2009
Vous êtes ici:
Accueil du site > Regard sur le houet > SITUATION A L’HOPITAL SOURO SANOU DE BOBO-DIOULASSO

SITUATION A L’HOPITAL SOURO SANOU DE BOBO-DIOULASSO

La directrice générale s’explique
lundi 8 juin 2009, page visitée 231 fois

Dans notre édition du mercredi 3 mai 2009, nous nous faisions l’écho d’un mouvement d’humeur de travailleurs de l’hôpital Souro Sanou de Bobo Dioulasso. Sous la houlette de la section locale du SYNTSHA, ceux-ci ont observé un arrêt de travail, le lundi 1er juin dans la matinée, pour remettre une lettre de protestation à la directrice générale de cette structure hospitalière, Korotoumou Ouattara. A travers ladite lettre, les protestataires décrivaient une situation désastreuse dans laquelle se trouverait cet hôpital, caractérisé par des dysfonctionnements graves. Suite à cette manifestation, les choses semblent avoir beaucoup bougé de ce côté-là. Le PCA (Président du conseil d’administration) de l’hôpital est descendu lui-même dans l’arène et des rencontres tous azimuts ont eu lieu avec les différents acteurs. Pour donner sa lecture de la situation, la directrice générale nous a reçus dans son bureau le jour même de la parution de notre article c’est-à-dire le 3 juin.

 

En arrivant au bureau de la directrice générale de l’hôpital ce mercredi 3 mai 2009, en fin de matinée, pour répondre à son appel, c’est une femme à l’air bien préoccupée que nous avions rencontrée. Tout en reconnaissant une certaine légitimité aux revendications des travailleurs, Korotoumou Ouattara dit tenir à apporter sa lecture de la situation à l’opinion. Selon elle, c’est une réalité que la plupart des équipements sont amortis au niveau de l’hôpital puisqu’il n’existe pas un plan de renouvellement de ces derniers. En plus, depuis un certain temps, dans le budget des structures hospitalières, il n’y a pas une inscription pour dotations d’amortissements. Or, ce sont ces genres de dotations qui permettent le renouvellement des équipements. L’hôpital Souro Sanou, qui est vieux de plusieurs décennies, a des équipements sans toutefois qu’un système de renouvellement ne soit mis en place. Ce qui fait qu’aujourd’hui, tous les équipements essentiels qui coûtent très cher et qu’on ne peut avoir facilement sont dépassés et vétustes. Ce qui crée beaucoup de problèmes en ce moment.

Un budget de fonctionnement largement insuffisant

A cela s’ajoutent de graves problèmes de maintenance, explique-t-elle. Ce d’autant plus qu’étant dépassées, les firmes n’en fabriquent plus et les pièces de rechange ne sont pas disponibles. Souvent, certains même ont des origines inconnues. En plus, comme en matière de santé la technologie évolue très vite, dira-t-elle, ce qui est acheté il y a 3 ans peut se révéler vite dépassé. Par ailleurs, étant donné que les techniciens ne sont pas disponibles sur place, elle dit être obligée, chaque fois, de faire appel à des techniciens venant de l’extérieur, parfois de pays très lointains. « C’est dans cette dynamique que nous nous trouvons aujourd’hui au niveau de cet hôpital. Ce sont des choses qui coûtent excessivement cher, le minimum étant entre 50 et 300 millions de F CFA. Nos hôpitaux n’arrivent pas à les planifier dans leur budget. A moins d’un programme de mise à niveau pour les hôpitaux publics, ce sera très difficile si les hôpitaux doivent renouveler leurs plateaux techniques à travers leurs budgets propres », a-t-elle laissé entendre. Toutefois, comme pour mettre un bémol à une certaine description apocalyptique, Mme Ouattara remarquera qu’au niveau du laboratoire tous les appareils qui étaient en panne ont été réparés. Au niveau de la radio, notera-t-elle, c’est un agent qui est à la base de son dysfonctionnement. « C’est le lieu d’en appeler au sens de la responsabilité de chacun en ce qui concerne le matériel de travail. Si l’on ne prend pas soin de ce matériel, il est évident qu’il ne peut pas avoir une longue durée de vie ». Quant au cas de l’imagerie, Il y a, selon elle, 2 appareils dont l’un a été acquis à 300 millions de F CFA, qui n’a fonctionné que durant 6 mois ; sa durée de garantie est dépassée depuis 2007. Ce sont des équipements dont la réparation nécessite de grands moyens puisqu’il nous faut faire venir les techniciens de Paris, sans compter que ce sont des gens qui ont un calendrier très chargé et qu’on ne peut avoir promptement. « Pire, déplore-t-elle, je me suis laissée dire que cet équipement est présentement déclassé parce qu’il n’est plus dans les normes. Donc, voilà un équipement pour lequel nous avons dû débourser près de 400 millions de F CFA pour l’acquérir, qui n’a servi que 6 mois seulement et dont il va falloir se passer. C’est dire que la situation de Sanou Souro est assez complexe ; c’est même un vieux problème qui traîne ».

Les tourments d’un héritage

« J’ai hérité d’une situation que je m’attèle d’ailleurs à résoudre, parce qu’on ne peut pas dire qu’on a hérité des problèmes et qu’on ne va pas les régler. Seulement, je demande un peu de patience, surtout que déjà le laboratoire a pu être dépanné, tout comme la radio en partie », a fait savoir la directrice. S’agissant du bloc opératoire, elle dira que ce cas est assez sérieux dans la mesure où l’hôpital Souro Sanou couvre toute la partie ouest du Burkina et mérite une attention particulière. « Le CHR de Gaoua évacue sur Bobo, celui de Banfora fait autant, parfois même celui de Dédougou, sans compter que nous recevons aussi un important flot de malades venant des frontières. Cela veut dire que le plateau technique de Souro Sanou doit être un plateau bien élaboré pour pouvoir répondre efficacement à tant de sollicitations. Il faut une volonté politique affichée, pour regarder un peu plus vers cet hôpital qui a plus de 50 ans. », a-t-elle justifié. En tout état de cause, poursuivra-t-elle, une volonté nationale devrait pouvoir s’afficher par rapport à l’orientation des différents plateaux techniques de nos hôpitaux ; il faut nécessairement un appui spécial pour pouvoir les mettre à niveau. A son avis, ce sont des réflexions d’ensemble qui doivent être menées pour faire face à ces problèmes. « Il est sans doute impératif aussi de relire nos contrats de maintenance. Peut-être que ces contrats sont inefficaces parce qu’il y a quand même beaucoup d’argent qu’on met dans la maintenance et cela s’avère sans résultats satisfaisants. Il faudra aussi orienter les formations pour que notre pays aussi puisse disposer d’une expertise dans ces domaines afin de nous éviter de recourir à une expertise extérieure parfois difficile à avoir et qui revient excessivement cher ». Appréciant le mouvement d’humeur des travailleurs du lundi 1er juin 2009, Mme Ouattara affirmera que cela est juste. « Je crois que cela constitue pour moi une force, du moins, c’est ainsi que je l’ai pris. Une force pour nous faire entendre au niveau national, pour qu’il y ait plus de regard sur les préoccupations qui sont soulevées. Les problèmes qu’ils posent, eux-mêmes sont conscients que cela ne relève pas de la compétence de la directrice que je suis. Ils savent que la capacité financière de l’hôpital ne peut pas les résoudre. Il faut un appui spécial venant du niveau central. Ils sont conscients que c’est un vieux problème. Leur lettre, du reste le dit. Le PCA les a rassurés, il a pris l’engagement de rendre compte à l’autorité supérieure, à la hiérarchie. Il a également pris l’engagement de tourner au niveau des structures sanitaires à Ouagadougou pour voir dans quelle mesure trouver un autoclave à redéployer sur Bobo pour que le bloc puisse fonctionner normalement. C’est la priorité car si le bloc ne fonctionne pas, ce n’est plus un hôpital. Dans tous les cas, nous avons déjà lancé le processus pour l’acquisition d’un autoclave ». Une autre revendication des syndicats lors des discussions avec le PCA jugée légitime par Mme Ouattara, concerne les états généraux des hôpitaux. « Nous appelons vivement ces états généraux pour que nous puissions passer en revue les problèmes qu’il y a à l’intérieur de ces hôpitaux. Ce serait une belle tribune pour aborder des sujets comme la maintenance, les équipements, le problème d’agréments techniques afin de baliser le terrain pour que n’importe qui ne se retrouve, comme c’est le cas actuellement, à livrer des choses dans un domaine aussi sensible que la santé."

Quid des revendications pécuniaires

Autre aspect qui pourrait y être débattu, toujours la directrice c’est la réglementation des marchés publics. « Cette procédure, telle qu’elle est, regrette Korotoumou Ouattara, n’est pas adaptée au cas spécifique des hôpitaux. Parce que là, ce sont toujours des questions d’urgence, des questions de vie ou de mort, des questions à résoudre impérativement, faute de quoi les conséquences sont énormes. La question qui se pose ici, est celle de savoir si nos hôpitaux doivent entrer dans la procédure normale des marchés publics. C’est une question qui mérite d’être posée parce que nous étions conscients des problèmes qui devraient arriver et nous avons demandé l’autorisation pour passer des marchés de gré à gré, mais cela nous a été refusé. Alors que sans ces équipements, les hôpitaux ne peuvent pas travailler ». Outre les problèmes de matériel de travail, les protestataires avaient aussi posé des préoccupations d’ordre pécuniaire, liés notamment aux retards dans le traitment de leurs salaires et à l’absence de primes de rendement. A ce niveau, la directrice se veut catégorique : «  Les primes de rendements sont fonction du taux d’autofinancement c’est-à-dire que lorsque ce taux est en deçà de 20%, il n’y a pas de prime de rendement. Il se trouve que durant l’exercice 2008, le taux d’autofinancement au niveau cet hôpital a été de l’ordre de 19 %. La conclusion va de soi je pense. En ce qui concerne les prétendus retards dans les traitements des salaires, dans les normes, on parle de retard au niveau des salaires lorsque le seuil du 5 du mois suivant est franchi. A ce que je sache, cela n’a jamais été le cas ici. Les salaires ont toujours été versés au plus tard le 25 du mois. Le problème, c’est que par le passé, ils avaient l’habitude d’être servi entre le 19 et le 20. La grogne tire son origine du fait que l’agent qui s’occupait du traitement des salaires a été affecté et le nouveau qui vient d’arriver met du temps pour être dans les dossiers. Il vient d’arriver et il lui faut du temps pour bien maîtriser les choses ». Pour finir, la directrice générale a lancé un appel à la communauté qui, reconnait-elle, est affectée par cette situation. A celle-ci, elle dit que le laboratoire fonctionne normalement, la radio aussi en partie. « Le problème se trouve au niveau du bloc qui ne prend en charge que les urgences, c’est-à-dire que si un malade est référé au bloc en urgence, il sera pris en charge. Donc, la situation n’est pas désespérée, car nous avons un ministère qui n’est pas sourd. J’espère que dans un délai assez bref, des solutions définitives pourront être apportées ».

 

DERNIERE NOUVELLE ENCORE

lundi 8 juin 2009, page visitée 81 fois

 

Nous avons appris ce week-end le décès de deux patientes dans des formations sanitaires de la capitale alors qu’elles subissaient des interventions chirurgicales. Des coupures d’électricité seraient à l’origine de ces deux décès. Un parent d’une victime, aux bords des larmes, dit ne pas comprendre que de grands centres de santé privés ou publics ne disposent pas de groupes électrogènes afin de pouvoir parer à toute éventualité surtout quand il s’agit de vies humaines. Les autorités devront jeter un coup d’oeil du côté de tous ces cabinets de soins et autres cliniques qui soulagent énormément les populations certes, mais qui ont besoin de s’équiper convenablement.

Philippe BAMA


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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 13:54
Quel scandale en effet que cet hôpital qui manque de tout,qui a arrêté de pratiquer des interventions chirurgicales (sauf urgence)!

Une amie qui y va régulièrement a qualifié cet hôpital de "mouroir" !!!

Et par paradoxe,quel gaspillage dans nos pays "civilisés"....on renouvelle le matériel,l'ancien...à la décharge/poubelles sans complexe ni remord.

L'info ne passe pas,les moyens des associations sont chiches pour venir récupérer avec un camion les gros matériels.
Notre ong a pu récupérer des fauteuils roulants à 50 euros le transport en camion vers un lieu de stockage.
Mais c'était dans notre banlieue.

Et quand c'est plus que 100 km à couvrir,faute de fonds,on ne peux récupérer le matériel si précieux pour les pays qui ne peuvent en acquérir!

Voici l'article reçu récemment et éditée par un journal du pays sur le Net (abonnez-vous,ça les encouragera à publier toujours plus d'infos sur le vif)!

Accueil du site > Bonjour > Archives > Le Pays N°4378 du mercredi 03 juin 2009 > HOPITAL SOURO SANOU DE BOBO DIOULASSO

HOPITAL SOURO SANOU DE BOBO DIOULASSO

Des travailleurs décrient une situation désastreuse
mardi 2 juin 2009, page visitée 328 fois

Pour protester contre ce qu’ils considèrent comme une situation désastreuse que traverse leur lieu de travail, des travailleurs de l’Hôpital Souro Sanou de Bobo Dioulasso, sous la houlette de la section locale du SYNTSHA, ont marqué un arrêt de travail, dans la matinée du lundi 1er juin 2009. Ils ont, à l’occasion, remis une lettre de protestation à la directrice générale de ladite structure

 

« Notre hôpital agonise, et si rien n’est fait, il est voué à une morte certaine… ». C’est un passage de la lettre de protestation que des travailleurs de l’hôpital Souro Sanou de Bobo Dioulasso, sous la houlette de la section provinciale du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), ont remise lundi 1er juin 2009, en milieu de matinée, à la directrice de ladite structure. A en croire ces travailleurs, depuis plusieurs mois, cet hôpital vit une situation désastreuse qui a atteint une phase critique ces derniers jours. Bloc opératoire hors service où il n’y a plus eu d’intervention depuis 2 mois, absence de réactifs, absence de file de suture, manque de papier, de savon, de stylos à bille, le chapelet de problèmes égrainé par Damoudo Bahan, secrétaire général de la section Houet du SYNTSHA et ses camarades est bien long. A cela s’ajoutent d’autres soucis d’ordre pécuniaire relatifs notamment aux retards dans les traitements des salaires, à la prime de rendement qui aurait disparu depuis bientôt 2 ans, etc. Selon eux, l’heure est suffisamment grave pour que des mesures urgentes soient prises pour corriger ces dysfonctionnements. Un ultimatum de 2 semaines est même lancé pour que la direction de l’hôpital apporte les réponses appropriées, faute de quoi les travailleurs disent entendre se donner les moyens d’amener qui de droit à prendre ses responsabilités. Même s’ils reconnaissent que la directrice Korotoumou Ouattara a hérité d’une situation peu enviable à son arrivée, les protestataires ne doutent pas qu’elle puisse mieux faire. « En matière de santé, on ne se débrouille pas », a-t-on laisser entendre, en réaction à une certaine mentalité dans l’administration, qui demanderait aux agents de se débrouiller avec les moyens de bord. Un fait qui aura indigné plus d’un à cette remise de lettre de protestation aura sans doute été l’attitude de la directrice, Korotoumou Ouattara, qui a paru quelque peu fébrile. Après une attente longue de presque une demi- heure, sous le soleil devant ses bureaux, lorsque Mme la directrice est sortie accompagnée de trois de ses collaborateurs pour recevoir le document des mains des responsables syndicaux et que des journalistes s’approchèrent pour immortaliser l’acte, elle n’a pas caché le manque de sérénité qui semblait l’habiter. En effet, l’air très agacée, elle réagit brutalement en ces termes : « Non, non, non ! Pas de photo ! Sinon je ne prends pas, je m’en vais. Qui sont-ils ? Il faut les chasser… ». Sur ces entrefaites, les journalistes étaient obligés de ranger leurs appareils pour permettre le « bon » déroulement des choses.

Par Ladji BAMA
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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 15:09
L'association est sur le point d'être légalisée en Préfecture,ce qui n'empêche pas de diffuser ce blog,les cartes de visite,les infos à tout le monde.

Des groupes de personnes,des individuels,des associations veulent s'associer à nous,soit pour unir nos actions et diviser les frais,soit pour des dons qui ont tout intérêt à partir par container(50m3),et par une association.

Par des Forums,et le bouche à oreille,l'info passe!

Une association nous stocke le matériel encombrant dans son immense hangar,et nous aide à aller chercher les dons avec leur camion.Le stockage nous est offert jusqu'au départ du container prévu pour octobre,sympa n'est-ce-pas?

Nous cherchons actuellement tout ce qui peut servir en puériculture,pour l'orphelinat LE NID de Bobo Dioulasso,qui prend les enfants de 0 à 2-3 ans,que vous pouvez voir ici:

Ces vidéos ont été réalisées par une autre association:link
reportage en direct dans ce lien!

Comme vous le constatez,pas de trotteur pour que les petits puissent s'adonner à la marche...
Pas de parc pour bébé,pour apprendre à se lever et à faire les premiers pas.
Pas de mobilier tel que: commodes et placards,tables à langer...(à faire sur place,mais les moyens manquent).
Renouvellement de machines à laver à la buanderie!
Planches à repasser,fers à repasser,jeanettes.
Vous avez remarqué que les dames utilisent des couches-tissu,donc nous récupérons les draps d'adultes usagés pour en faire d'autres,et s'il est possible d'en faire aussi des draps de bébé.

Pour contacter la présidente de l'association LE CHOIX,laissez un commentaire en mentionnant votre mail.
Merci







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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 21:42
Voici donc un sujet épineux qui perdure depuiiiiis !

Pourtant,j'aimerai y mettre mon grain de sel,en proposant que des cultivateurs délimitent un terrain de parcage pour les troupeaux de passage,en y cultivant d'abord du Niébé fourrager ou Mucuna.
Le paysan pourra alors récolter pour lui et sa famille,des haricots; les fanes serviront de pâture au bétail,qui en retour laissera sur le terrain ses bouses qui fertiliseront le sol pour une prochaine culture.


Il faudrait donc une sensibilisation des paysans,mais aussi des gardiens de troupeaux pour que chacun joue le jeu loyalement,ce qui réconcilirait tout le monde.

Car il faut bien dire que ces gardiens itinérants (que sont les Peuhls),ont souvent aussi la garde de bêtes appartenant à des....cultivateurs!
Ces cultivateurs qui ne peuvent pas pour beaucoup,se payer un troupeau,mais qui ont une ou deux vaches qui constitue en quelque sorte,leur compte bancaire,leur richesse.
En contre-partie,les Peuls gardent comme salaire, le lait qu'ils consomment en partie et vendent également.
Ce serait bien de délimiter des "routes" pour les troupeaux.

Voici le lien d'un article sur le sujet:link
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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 21:54
Oui,la pisciculture peut se porter bien partout,si elle est bien conçue.

J'ai pensé à créer un étang d'alevinage, un autre pour l'élevage,et un pour la pêche.

Car l'idée est d'associer l'élevage des poissons au tourisme!

                   Les techniciens officiels d'agriculture/élevages vont vous monter un projet comprenant l'importation d'alevins...tout à fait ridicule à mon sens!

                   Les poissons d'Afrique ne s'accouplent-ils pas pour produire des alevins?
Toujours l'exploitation de l'ignorance de nos paysans, il faut que celà change!

                  Creuser la place des étangs près d'une ressource en eau,si pas de rivière,faire faire un puit avec pompe.
                  Tapisser les parois en pente douce,de grosses pierres en laissant des espaces où les poissons aiment se cacher.
                   Placer des plantes aquatiques entre les pierres.
                   Remplir d'eau régulièrement,car l'eau stagnante est cause de maladie et de mort,elle sera absorbée par la terre et évaporée par le soleil.                 

                  Donc, acheter au départ des poissons et tout s'enclenche tout seul,nous aurons ainsi bientôt des alevins,qui une fois assez grands,seront transférés dans l'étang d'élevage où les auront précédés leurs parents.

                  Ceux-ci seront dégagés dans l'étang de pêche. On déclare la pêche ouverte chaque fois que les poissons sont adultes et bons à être consommés.

                  Côté tourisme donc,on entoure bien l'étang de pêche pour éviter les vols,à l'intérieur de la clôture,on  intalle des apatams (abris de poteaux et de paille) équipés de tables et bancs,et de grills à l'africaine bien sûr.
                  Les amateurs qui  viennent y passer leurs moments de détente,payent à l'entrée pour pêcher,et manger leur poisson sur place,avec un supplément pour le personnel de nettoyage et grillade.
                  On peut y organiser des concours divers également.
                  Penser à enjoliver le coin avec de belles plantes.
                  Ne pas oublier une moustiquaire pour entourer les abris! surtout le soir où on peut tout à fait proposer des grillades au clair de lune....ou de lampes à pétrole

Le profit sera pour les éleveurs regroupés en coopérative de préférence.

Ce sera une ressource toute l'année,car des sorties sympas et peu chères sont toujours très appréciées.
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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 22:20

                      Comme c'est encore rare,et pas à portée de toutes les familles d'en payer le prix,je pense qu'il vaut vraiment la peine de s'y intéresser et de chercher des solutions,modulables suivant les besoins et possibilités de terrain.

                       Je ne sais si celà existe encore en France,car dans le temps et en campagne,il y avait à l'école primaire:les jardins scolaires.
                   
                        J'en ai vu en Côte d'Ivoire,mais pas très développés.

                         J'ai donc imaginé qu'on pourrait en créer,avec la participation des enseignants et des parents,en plus de la participation des enfants.

                         Il s'agirait de faire un jardin potager assorti d'un mini-élevage. Et comme viande,choisir le cobaye géant,facile à élever,résistant aux maladies,en association avec le lapin.
   
                          Que je sache (mais il se peut le contraire), il n'y a pas d'interdit coutumier sur ces viandes-là.

                          Les mamans seraient "de corvée" à tour de rôle pour la cuisine (elles décideront ensemble), les papas ou tontons fourniront la base alimentaire : riz / maïs / et autre à définir avec eux suivant ce qu'ils cultivent.
                          Les parents payeraient donc la cantine sous forme de service,et pourront y manger aussi.
                          Les enseignants assureront la surveillance globale et mangeront aussi à la cantine.
Tout le monde est gagnant !


                          Ainsi les uns et les autres,enseignants et parents, pourront faire mieux connaissance dans l'intérêt des enfants,ce qui est difficile autrement.

                           Le ministère de la santé publique aura bien sûr des contrôles réguliers à faire,et c'est tant  mieux..


Pourquoi donc le CUY (le cobaye géant) ? par économie pardi ! Au lieu d'avoir 3 cobayes ordinaires pour faire même pas 1 kg de viande, avec le "grand frère" qui pèse entre 2 et 4 kg, pas d'hésitation. Moins de cages à faire,elles seront seulement plus grandes.
                            Pour sa nourriture,les épluchures de légumes et des fruits,donc pas d'achat de granulés. Il se reproduit bien. La seule question est son adaptation à la chaleur du pays.
                            Mais ce ne doit pas être un frein au démarrage du projet,car il y a eu bien d'autres expériences qui ont réussi,même si ce n'est pas du premier coup.

                             Au Bénin,il y a des élevages de cobayes ordinaires qui fonctionnent très bien.

Et la surveillance des élevages (contre le vol surtout)? simple,la  plupart des écoles ont à proximité les logements des maîtres,il leur sera facile de mettre en place un tour de garde entre eux.
                             Les enseignants doivent être sensibilisés à prendre des responsabilités qui font avancer la population dans le développement,et ne pas (souvent) attendre un revenu supplémentaire pour tel geste d'utilité publique.C'est vrai que les conditions d'enseignement en Afrique sont loin d'être au top: manque de matériel surtout,et les salaires insuffisants,ne nous cachons pas les yeux !
                             De toutes façons,s'il n'y avait pas d'élèves,il n'y aurait pas d'enseignants,ils ont donc tout intérêt à être solidaires.

                             Ce projet a besoin d'être mûri et débattu par les intéressés,et vous qui lisez,n'hésitez pas à donner votre avis! Ensemble nous réussirons à vaincre nos pauvretés!
____________________________

Témoignages du Burkina Faso

 

 

Maria Nellé

Soeur Clémence nous parle des effets de la crise

« Les bonnes récoltes nous réjouissent mais les denrées de première nécessité restent chères pour le cultivateur au village et le problème de la faim reste posé. Car il faut de l’argent pour se soigner, envoyer les enfants à l’école, s’habiller. Il vendra son maïs, son mil, son riz pour cela et son grenier risque de ne pas rester plein longtemps. A la période de soudure entre les deux récoltes, ils n’auront plus rien à manger.
La récolte du coton s’effectue en décembre, la vente a lieu en janvier mais les gens ne sont payés qu’en avril voire mai ! Avant la vie chère, on pouvait soigner un paludisme simple avec 300 cfa. Actuellement ce n’est plus possible, même avec les génériques, il faut au minimum 1200 cfa.
L’entrée en 6ème coûte 30 000 cfa et 75 000 cfa si l’enfant n’a pas l’examen d’entrée. Les enfants travaillent parfois pour payer les frais de scolarité. Un vélo qui coûte 30 000 cfa peut être nécessaire pour s’y rendre. La question du déboisement devient de plus en plus préoccupante. Le bois est de plus en plus rare et les femmes font de plus en plus de kms. Il n’est pas rare qu’elles partent la journée entière chercher du bois pour le vendre... »

 


           
Voici un témoignage récent qui rejoint nos préoccupations et nos projets de cantines scolaires et de reboisement !

 

Ajout de décembre 2010

Et voici ce qui se fait à Bamako au Mali en vidéo:

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  • : Humanitaire en Afrique de l'Ouest association chrétienne,nous sommes engagés pour Christ et pour nos prochains. Des projets de petite dimension,réalisables partout et par tous dans le monde rural.
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  • J'ai beaucoup voyagé et demeuré "ailleurs" et partout.
Mais mon coeur est resté en Afrique,avec des années en Côte d'Ivoire.
Dieu m'a prédestinée pour le service de terrain!
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